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Honfleur ville Historique.

 

La situation privilégiée de Honfleur aux portes du Pays d’Auge et de la Côte Fleurie offre en toute saison un lieu de séjour idéal.

La petite cité maritime vous invite à la découverte de ses ruelles pittoresques et de ses vieilles maisons au cœur d’un secteur sauvegardé de 37 hectares créé en 1974.

A la fois port de pêche, de commerce et de plaisance, la ville a su préserver et mettre en valeur un riche patrimoine historique et artistique.

Le Mystérieux Rubis de Honfleur

Tous les weekends à partir du 19 mai

Un concept unique
Une visite guidée animée par des artistes qui vous font vivre 1h30 de   spectacle dans un des plus beaux ports de Normandie

Les Visites-Spectacles
Déjà 20 000 spectateurs Télématin : Intelligent, ludique et original Télérama : Des artistes réinventent la visite guide 

Le Mystérieux Rubis de Honfleur
Découvrez Honfleur de manière originale, novatrice, éducative et   conviviale, grâce à une visite-guidée théâtralisée animée par une troupe de   comédiens-magiciens-acrobates-chanteurs.

Notre guide-narrateur accompagné de comédiens seront vos vigies, postés   en haut du mât de la fantaisie, ils vont vous mener vers de nouvelles   contrées, celles d’un Honfleur revisité…

Partez à la recherche du rubis qui   nous servira de fil rouge, du 17e au 19e siècle… Et dans les facettes de   lumière de cette pierre précieuse, c’est l’âme de Honfleur, de son port et de   ses habitants qui se reflète : une aventure passionnante où légendes et   histoire se mélangent, du rivage jusqu’au grand large, du réel jusqu’au fantastique. 

 

 

Honfleur

 

Anciennement Honnefleu, origine viking du nom est une ville que les documents mentionnent dès le XIè siècle où elle figure alors parmi les importantes bourgades du duché de Normandie. Sa situation géographique privilégiée, de port d’estuaire et de port de mer lui confère, en effet, de nombreux avantages et détermine sa double vocation : la défense du fleuve royal et le départ des grandes aventures sur la mer océane.

Ville fortifiée par Charles V au XIVè siècle, elle joue un rôle défensif important contre les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans puis participe activement aux voyages de découverte entrepris aux XVIè et XVIIè, dont la célèbre expédition de Samuel de Champlain, en 1608, qui aboutit à la fondation de Québec…   Les marins honfleurais sont alors parmi les meilleurs du royaume et possèdent dans leur confrérie la relation rarissime du fameux Marco Polo. Charles VII écrira, par ailleurs, que Honfleur a “le plus grand et le meilleur apport de navires du Pays de Normandie.”  

Aux XVIIè et XVIIIè siècles, le port intensifie son activité commerciale vers le Canada, les Antilles, les côtes africaines et les Açores. C’est un centre très actif de pilotes, d’armateurs, de négociants et même de corsaires. Parmi eux, Pierre Berthelot, “pilote major et cosmographe du Roi du Portugal”, devenu moine sous le nom de “Denis de la Nativité” et Jean-François Doublet, “officier de la Royale”, corsaire et compagnon du dunkerquois Jean Bart.   C’est au début du XIXè siècle que Honfleur devient un centre artistique exceptionnel : Eugène Boudin, natif de Honfleur, réunit autour de lui de nombreux artistes de renom, tels Dubourg, Monet, Jongkind, Baudelaire…

Vieille de plus de 1000 ans mais incroyablement préservée grâce notamment à la création, en 1974, d’un secteur sauvegardé, Honfleur exerce toujours la même fascination, notamment, sur les artistes qui sont encore très nombreux à venir immortaliser les témoins de son prestigieux passé historique et maritime    C’est au XVIIè siècle que l’on démantèle les fortifications, que sur ordre de Colbert est construit un bassin à flot (actuel Vieux Bassin) et que s’élèvent les Greniers à Sel. Au XVIIIè siècle, grâce à l’intensification du commerce avec les Antilles, les chantiers de construction navale se développent.

Au XIXè siècle, Honfleur devient un centre artistique exceptionnel : Eugène Boudin, dont l’influence a été déterminante sur l’école impressionniste, réunit autour de lui de nombreux amis artistes, dont Jongkind, Monet et le poète Charles Baudelaire. Au XXè siècle, pour protéger la ville ancienne, il est créé un secteur sauvegardé.  

 

 

L’art et les musées L’art à Honfleur    

 

La Seine a depuis toujours inspiré poètes et peintres… Honfleur, située au bord de son estuaire, a vu naître au XIXè siècle de nombreux artistes, peintres, écrivains ou musiciens. Les peintres, particulièrement sensibles à la lumière de l’estuaire, se promènent à Honfleur dès le XVIIIè siècle.

Mais c’est au début du XIXè siècle qu’ils s’y rendent plus nombreux, sur les pas des artistes anglais, aquarellistes et paysagistes de talent. Dès 1810-1820, ils découvrent à Honfleur un panorama romantique constitué par les deux collines enserrant la ville médiévale.     C’est alors une succession de “découvreurs” du paysage et des effets atmosphériques qui ont nom : Bonington, Turner, Paul Huet, Leprince, Corot, Isabey… Cette génération formera les suivantes.   Ainsi les peintres de Barbizon,  Troyon, François, Daubigny… plantent leurs chevalets à l’auberge Saint-Siméon et sur les graves de Villerville et instruisent les plus jeunes : Boudin, Dubourg, Jongkind qui, à leur tour, offrent leurs conseils à Monet, Bazille, c’est une longue histoire d’amitié, faite de rencontres, de conseils sans dogme et sans école. Eugène Boudin fut, autour des années 1860, un élément fédérateur entre les artistes plus agés et les plus jeunes.    

A ce mouvement impressionniste succèdent les artistes nabis : Vuillard, Vallotton puis les fauves : Dufy, Friesz, Saint-Delis. Ce sont ensuite les peintres venus du Nord ou de l’Est de la France : Herbo, Gernez, Driès ou les peintres espagnols : Lagar, Grau-Sala qui y puisent leur inspiration. D’autres encore trouvent à Honfleur une terre d’accueil : Kosmowski, réfugié polonais.   Ces artistes ont tous apporté à la peinture de paysage leur contribution et ont ainsi par la poésie de leurs œuvres enrichi l’image séculaire de la ville.  

  

Le quartier de l’Enclos et les Greniers à Sel

       

La ville trouve ses origines dans ce quartier, situé derrière l’Hôtel de Ville et comprenant, notamment, la place Arthur Boudin et la rue de la Ville.   Au XIVè siècle, pour faire face à l’invasion anglaise, la ville se protégea derrière des fortifications surplombant des fossés profonds qui l’isolaient comme une île, ce qui valut l’appellation d’enclos à ce quartier.   Deux faubourgs s’étendaient de part et d’autre patronnés par les églises Sainte-Catherine et Saint-Léonard. L’Enclos accueillait, entre autres, l’église Notre-Dame édifiée au XIIè siècle au centre de l’actuelle place Arthur Boudin, un cimetière, un hôpital dans la rue Saint-Antoine, un manoir, des échoppes, une prison.  

De nos jours subsistent dans l’ancien chemin du roi rebaptisé rue de la Ville, artère principale de l’Enclos, deux des trois Greniers à sel édifiés en 1670. La plupart des pierres ayant servi à leur construction proviennent des anciens remparts de la ville. Leurs charpentes en chêne est le fruit du travail des charpentiers de marine de l’époque. Ces greniers permettaient d’entreposer 10000 tonnes de sel pour la gabelle (impôt spécifique sur cette denrée), sel destiné aux campagnes de pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve.   Les deux Greniers à Sel, classés “Monuments Historiques” depuis 1916, propriété de la ville depuis 1952 et restaurés dans les années 1970.      Aujourd’hui, bâtiments de prestige, ils accueillent chaque année de nombreux événements culturels : expositions, concerts, spectacles, conférences et séminaires.        

 
  
 

Le quartier et l’église Sainte-Catherine

 

Le quartier Sainte-Catherine s’est développé au moment de la construction des remparts de la ville. Leurs vieilles maisons à pan de bois subsistent.  

Datant de la deuxième moitié du XVè siècle, l’église Sainte-Catherine remplace une ancienne église de pierre détruite pendant la Guerre de Cent ans.   Elle fut édifiée par les habitants de la ville après le départ des Anglais. Disposant alors de peu de moyens, ils utilisent, comme matière première, le bois en provenance de la forêt de Touques et leurs connaissances en construction navale.   Elle fut édifiée en plusieurs “campagnes”. La première date de 1460 avec la construction de la première nef, celle du Nord. Avec l’essor démographique, une église plus grande devenait nécessaire avec l’édification en 1496, de la deuxième nef. Au début du XIXè siècle, l’intérieur de l’église reçut un habillage en plâtre et un porche néoclassique à colonnes grecques remplaça le porche primitif. D’importants travaux de restauration furent entrepris à partir de 1879 avec, notamment, la disparition des enduits de plâtre de la nef et le remplacement du porche grec par le porche actuel en 1929.   Classée “Monument Historique” en 1879, elle a attiré l’attention de nombreux archéologues et historiens : c’est la plus grande église de France construite en bois avec un clocher séparé.  

Le clocher, robuste construction de chêne est édifié sur la maison du sonneur.Il se visite et présente des œuvres religieuses (sculptures, souvenirs des Charités et de la chapelle Notre-Dame de Grâce).  

  

 

Le Vieux Bassin et la Lieutenance    

  

L’ensemble formé par le Vieux Bassin, les pittoresques maisons du quai Sainte-Catherine, la Lieutenance et l’église Saint-Etienne est ce qui frappe certainement le plus lorsque l’on visite Honfleur pour la première fois.   Ce bassin à flot fut créé, sur les instances d’Abraham Duquesne, et par ordre de Colbert, en 1681, en remplacement de l’ancien havre d’échouage ou “havre du dedans”, qui était beaucoup plus étroit, ce qui nécessita la destruction de la partie ouest des remparts.   C’est sur ce bassin que Frédéric Sauvage fit ses premiers essais de bateau à hélice en 1832. D’un côté du Vieux Bassin, sur le quai Sainte-Catherine, toute une série de hautes maisons forme une originale toile de fond. Ces maisons, serrées les unes contre les autres, de tailles différentes, présentent cette particularité d’avoir leurs étages supérieurs donnant à l’arrière sur la rue du Dauphin et la rue des Logettes, de sorte qu’elles ont presque toutes deux propriétaires différents . Ces maisons sont très étroites car elles ont été construites sur la contrescarpe des anciens fossés de la ville, sur un terrain, dépendant de la Vicomté d’Auge qui le fieffa vers 1630. La plupart sont des XVIIe et XVIIIe siècles ; certaines sont en encorbellement et beaucoup sont essentes d’ardoises ce qui leur donne ce ton “bleu gris” qui enchantait la Varende. Du côté de la Lieutenance subsistent des maisons plus anciennes du XVIe siècle.   

 

 

  

Le quartier et l’église Saint-Léonard

 

Le quartier Saint-Léonard surplombe la médiathèque se distingue par la présence de son imposante église, consacrée à Saint-Léonard, jeune homme de la cour de Clovis, Saint patron des prisonniers.

Des documents témoignent de l’existence de l’antique église dès 1186. Détruite lors de la prise de la ville en 1357 par les Anglais, sa ruine fut complète en 1419 lors de l’attaque du comte de Salisbury. Reconstruite après la guerre de Cent Ans, dans le style gothique, elle fut à nouveau anéantie par les protestants pendant les guerres de religion (1562). Il n’en reste aujourd’hui que la façade.    

Les différentes campagnes de restauration et reconstruction expliquent, en partie, la rencontre de styles différents. Son beau portail de style gothique flamboyant est, en effet, considéré comme une expression de l’art médiéval (fin du XVè) tandis que son grand cadran d’horloge ainsi que son clocher octogonal, orné d’instruments de musique, datent du XVIIIè siècle. Le reste de l’édifice date du XVIIè siècle, notamment le portail latéral, sur le mur du chevet, on peut lire 1625.